C’est l’histoire de Ruriko qui, blessée par l’infidélité de son mari, décide de réfugier dans un chalet en pleine forêt. L’intrigue est épurée, les descriptions très riches, de la littérature japonaise dans toute sa splendeur.
J’avais déjà eu l’occasion de dire sur ce blog à quel la littérature japonaise m’intriguait par sa singularité. Yogo Ogawa raconte presque rien, le texte est poétique, simple mais à la fois très chatoyant.
L’histoire est à l’image de la couverture du livre, sensible. Les personnages peu nombreux prennent toute la place par leur élégance et leur modestie. Le titre de l’oeuvre lui même invite à la contemplation.
L’histoire ne fait cependant pas l’impasse sur d’autres moments plus durs, ou plus dérangeants, chaotiques parfois qui peuvent mettre mal à l’aise mais dans l’ensemble, ce roman nous invite à faire une pause. Je me suis surprise à envier Ruriko parfois, à pouvoir consacrer sa vie à rester simplement là, à rêver.
Les tendres plaintes, un livre gracieux.
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